Quel avenir pour les élèves après un échec au Bac?
Alors que Le Figaro publie un article sur une étude menée par la DEPP, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, sur le taux de décrochage après un échec au Bac, on peut se poser la question de l’avenir de ces décrocheurs. Pour resituer, l’étude montre que 52% des lycéens en filière générale ou technologique qui ont échoué à cet examen en 2013 obtiennent leur diplôme en 2014, alors que seulement 19,5% des lycéens en Bac Professionnel ont obtenu leur diplôme après un premier échec.
L’hypothèse avancée par la directrice de la DEPP est une perte de motivation chez les jeunes de lycée professionnel pour expliquer cette différence significative. Dans le refus de stigmatiser ces jeunes sur une perte de motivation et sur un parcours souvent plus chaotique que les lycéens en filières générales et technologiques, nous pouvons nous demander comment les aider à retrouver une voie de formation professionnelle, à retrouver confiance en eux et en leurs compétences pour obtenir un diplôme tant convoité pour s’insérer dans ce monde professionnel.
Au Cabinet d’orientation Scolaire et Professionnelle, nous rencontrons régulièrement des jeunes sortis du système scolaire, pour qui échec est associé avec lacune intellectuelle. Ces jeunes ont souvent tendance à penser, à tort, qu’ils n’ont pas les compétences cognitives pour s’insérer dans le monde scolaire. Alors comment intégrer le monde professionnel? Un travail avec un psychologue dans le cadre d’un bilan d’orientation Plus, qui va associer une recherche d’orientation professionnelle en fonction de la personnalité du jeune et une dimension sur l’analyse des capacités intellectuelles va permettre de redonner confiance, de dynamiser un projet et de reprendre une formation avec plus de sérénité et d’assurance.
Pour plus de renseignements sur l’accompagnement des jeunes déscolarisés, n’hésitez pas à nous contacter.
Notre société a tendance a stigmatiser l' »échec » scolaire/universitaire et à en faire un poids sur un CV. C’est tout l’inverse dans d’autre système. Des grandes écoles américaines valorisent cet « échec » et mettent en avant la réflexion qui découle d’un parcours non-linéaire. Ils présentent cela comme un atout dans la définition et le sérieux d’un projet d’étude ou d’un projet professionnel. Ainsi la liste des grands patrons qui ont connu l’échec est longue.